La nouvelle est tombée le 15 novembre:
Roger Olazabal est mort.

Pour beaucoup il était un visage sur le tableau des différentes personnalités du club, mais son implication dans la vie de notre association est un passé trop lointain pour évoquer autre chose qu’un visage d’ ancien parmi tant d’autres. Et pourtant ?
Roger Olazabal est le digne successeur de Monsieur Adam, le fondateur du club.
Officieusement, il aura été le leader de celui-ci dés le départ volontaire d’André Adam en septembre 1963, avant d’en prendre les rênes officiellement en 1970. A partir de 1963, le club a pris un essor toujours grandissant, avec de plus en plus d’ adeptes qui vont progresser pour beaucoup très haut en grade et pour certains d’entre eux en compétition.
Par ailleurs,Roger sera appelé auprès du Comité du Tarn pour participer à la gestion administrative de la discipline dans le département, mais aussi pour l’arbitrage et il suivra l’enseignement de l’école des cadres.
Techniquement, il deviendra un partenaire recherché pour son excellente pratique de cet Art martial, accompagné par des capacités athlétiques d’un grand niveau. Beaucoup de grands judokas de notre région l’apprécieront énormément pour son apport dans leur progression dans notre discipline.
A partir de 1993, Roger décide d’arrêter. Et malheureusement, il se fera très rare. On le verra pour certaines Assemblées générales du club, et encore moins pour les fêtes de l’Association. Pour quatre évènements, il fera exception, pour les cinquante ans, puis les soixante ans du club, et pour l’inauguration du Dojo départemental à Réalmont.
Enfin,il est venu au Dojo mazamétain, au mois de septembre 2021, à notre grande satisfaction, pour recevoir les Palmes d’Or que la FFJDA décerne aux grands anciens, preuve du souvenir qu’il aura laissé, malgré une trentaine d’années passées à essayer de se faire le plus discret possible.
Peine perdue: Il est resté dans les mémoires mazamétaines, mais aussi tarnaises et régionales.
Malgré ce funeste évènement, il y est inscrit pour toujours.
Régis Pistre